La référence historique de l’« Olympe » de Manet est manifestement évidente dans EX-SOUVENIR qui joue avec le concept de reproduction manuelle. Elle joue aussi avec l’appropriation et l’abus qui en résulte des œuvres d'art des anciens maîtres (qui sont soumis en raison de l'expiration du droit d'auteur de la propriété artistique), ici utilisé comme simple élément décoratif.
Ex-Souvenir lui-même s'approprie une sculpture africaine acquise à un marché touristique. Fabriquée à la main les sculptures africains souvent considérée dans le monde occidental comme un exemple archétypal de l'art «primitif» tandis que «Olympie» est souvent perçue comme l'exemple par excellence du «grand art» et représente une étape importante dans le début de «l'art moderne» selon les historiens de l'art de l’occident.
Les deux tableaux reproduits de la légendaire «haute art» «Olympe» sur l'artefact tribal «bas art» en font quoi?
La pièce reste impartiale mais vise à soulever des questions autour de la hiérarchie de valeur existante des œuvres d'art.